220 BPM, quand Jérémy Galvan réinvente la gastronomie sensorielle
Dans l’univers de la haute gastronomie, il est rare de croiser un projet aussi audacieux que celui de Jérémy Galvan. Avec 220 BPM, son nouveau restaurant niché au cœur d’une forêt énigmatique, le chef étoilé lyonnais dépasse les limites de l’art culinaire. Ici, chaque détail, de l’assiette à l’atmosphère, est pensé pour embarquer les convives dans une expérience immersive et sensorielle unique.
220-BPM, un voyage vers l’inconnu
Tout commence dès la prise en charge. Les invités, installés dans une navette, quittent la ville pour emprunter une route sinueuse les menant dans une forêt mystérieuse. Ce trajet, ponctué d’interrogations et d’une montée d’adrénaline, amorce un véritable voyage sensoriel. À l’arrivée, un bâtiment intrigant en bois brûlé se détache dans l’obscurité, tel un ovni architectural. Cet écrin, conçu par Paul Coudamy et Maude Cucinotta, semble suspendu hors du temps, en parfaite harmonie avec la nature environnante.
Le décor intérieur est à la hauteur de l’expérience promise. Des éléments naturels tels qu’un mur d’écorce vivante et un plafond évoquant des champs de blé transportent immédiatement dans un univers onirique. Les fenêtres, agencées comme des écrans, inversent les rôles : la forêt environnante semble observer les convives, et non l’inverse.
Une gastronomie déstructurée et évolutive
Dans cet écrin singulier, la cuisine prend une tout autre dimension. Jérémy Galvan propose un menu de près de 30 créations, où chaque plat est une œuvre d’art éphémère. Ici, les codes de la gastronomie traditionnelle sont volontairement brisés. Exit le service classique : les plats prennent vie devant les convives, certains réalisés en direct pour une dégustation immédiate.
La technique, bien que toujours présente, s’efface derrière l’émotion. Chaque bouchée convoque des souvenirs, parfois des réminiscences d’enfance, avec des textures et des saveurs surprenantes. L’objectif ? Reconnecter le convive à ses sensations les plus pures, loin de tout préjugé.
Une mise en scène multisensorielle
L’expérience 220 BPM ne se limite pas à l’assiette. Chaque détail participe à une immersion totale. Le personnel, vêtu de tenues futuristes inspirées de la nature, floute les frontières entre convives, salle et cuisine. Les créations culinaires sont servies dans des écrins conçus par l’Atelier Terres d’Eve, mêlant subtilité et rusticité pour renforcer le lien avec les éléments naturels.
La scénographie évolue en fonction des saisons, rendant chaque visite unique. Les jeux de lumière, les bruits de la forêt, et même les mouvements du décor forment un spectacle vivant, où chaque instant est une découverte.
220-BPM, une invitation aux émotions fortes
Le nom « 220 BPM » n’est pas anodin : il évoque la montée en intensité émotionnelle que les convives ressentent tout au long de leur soirée. De l’excitation initiale à la sérénité finale, chaque étape est pensée pour accélérer les pulsations et stimuler l’âme.
En repoussant les limites du connu et en plongeant dans l’inconnu, Jérémy Galvan transforme le dîner en une véritable performance artistique. Ce projet, loin de simplement nourrir, invite à réfléchir sur notre rapport au réel, aux saveurs et aux émotions.
220 BPM ouvrira ses portes le 4 février 2025. L’expérience, qui dure environ quatre heures, est disponible uniquement le soir, du lundi au samedi, pour 14 convives maximum par service. Deux formules sont proposées : un billet classique à 455 € ou un billet premium avec accords mets et vins à 650 €.
Réservez votre place et plongez dans cet univers hors du commun sur 220 BPM.