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Quelques jours après la diffusion du 7ème épisode de Top Chef 2017, l’équipe du magazine Exquis partage avec vous son déjeuner en semaine chez Jérémie Izarn.

À table, un midi, chez Jérémie Izarn

Nous sommes jeudi 9 mars 2017. Rendez-vous est pris pour un déjeuner chez Jérémie Izarn, dernier candidat originaire d’Auvergne Rhône-Alpes en lice dans la célèbre émission culinaire Top Chef sur M6. La veille, lors de l’épisode 7 de l’émission, Jérémie nous a enthousiasmé, en étant à deux doigts de battre le chef Philippe Etchebest dans l’épreuve « Qui peut battre Philippe Etchebest ? ». Arrivé en deuxième position, il manque de peu de se qualifier directement pour l’épisode numéro 8. La suite, vous la connaissez sûrement autant que nous. Dans le défi de la photo culinaire, le chef Yannick Alléno demande à goûter le plat de Jérémie pour au final, ne pas le retenir. Direction la dernière chance à l’issue de laquelle Jérémie voit ses coéquipiers se qualifier les uns derrière les autres. La pression monte, ascenseur émotionnel garanti. Au bout du bout, il reste deux candidats dont un seul obtiendra son ticket pour poursuivre l’aventure. Ouf de soulagement, Hélène Darroze annonce la qualification de Jérémie Izarn… L’aventure continue.

Notre déjeuner du jeudi 9 mars au restaurant la Tour des Sens
L’idée de notre visite du jour est de découvrir à quoi peut ressembler le menu du déjeuner d’un candidat Top Chef. Au sein de son restaurant La Tour des Sens, à Tencin, en Isère, Jérémie propose une menu dénommé « Inspiration » qui change chaque semaine. Pour 26 euros sont annoncés une entrée, un plat et un dessert. Notre choix est fait, ce sera ce menu. La mise en appétit débute à merveille avec la surprise d’une mise en bouche « Servie dans un tronc d’arbre, émulsion de topinambours et noix de macadamia torréfiées ». Une alliance qui fonctionne parfaitement et qui place les papilles dans les meilleures conditions pour accueillir la suite. L’entrée « Dans une perle de sucre noir, betterave et passion en texture, crumble de tomme de Savoie », se révèle très délicate avec des saveurs parfaitement équilibrées.

« Le dos de rascasse en cuisson lente, tubercules en deux façons, risotto de riz sauvage au citron, agrumes crus et aigre doux » poursuit le repas de la plus belle des manières avec un poisson à la cuisson parfaite habilement bousculé par une gastrique au pamplemousse. Pour conclure, c’est la « vision d’une souche d’arbre, chocolat 72 %, gelée et coulis d’airelles, sciure de bois et chocolat » qui emporte tous les suffrages de la table, la serveuse, nous expliquant que la sciure de bois provient du Genévrier dont l’écorce est comestible… Merci à elle, nous repartirons encore plus érudits !

Quel plaisir de passer ces quelques instants à la table de ce jeune chef qui a ouvert son restaurant il y a tout juste un an. Au vu de l’expérience vécue autour d’un « simple » menu de déjeuner, l’équipe a déjà l’esprit au menu du grand soir. Qui sait, le poulpe sera peut-être de la partie !

Pour en savoir plus sur Jérémie Izarn, relisez notre article « La Tour des Sens, un détour chez Jérémie Izarn » publié en septembre 2016.

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