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Savoureuses retrouvailles à l’Hôtel des Bains

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Quand Jérôme Faure fait des étincelles à l’Hôtel des Bains


Hôtel des Bains avec Jérôme Faure
De gauche à droite, Pascal Perino, Jérôme Faure et Martin Perino… Copains comme cochons.
Hôtel des Bains avec Jérôme Faure
L’os à moelle et oignon rouge caramel de Syrah, baie de genièvre et moutarde aux herbes maison.
Hôtel des Bains avec Jérôme Faure

Jérôme Faure fait partie de ces cuisiniers inclassables, insaisissables, totalement libres, de la trempe de ceux qui marchent à l’affect et qui tracent leur chemin selon leurs envies et les challenges à relever. Bosseur comme pas deux, créatif aux envolées culinaires qui ont marqué plus d’un gosier, Jérôme Faure, cuisinier du sensible, a surtout le sens de la « famille ». Justement, c’est une partie de cette famille qu’il a retrouvé à l’Hôtel des Bains de Charavines (là où il a débuté en 2003, avant de décrocher 1 étoile Michelin à l’Hôtel du Golf, à Corrençon et 1 étoile Michelin au domaine de Fontenille, dans le Lubéron) durant une semaine complète pour peaufiner la nouvelle carte de l’établissement emblématique Isérois. Un semaine riche en partage et en rires, au contact de ses 2 filleules de cuisine Fa et Sally, qui s’est achevée par un dîner plus que parfait le vendredi 21 février 2020.


Le chouette dîner de l’Hôtel des Bains à la sauce Jérôme Faure

On n’est pas bien là ! Habitués, copains, fournisseurs… Beaucoup de monde était présent au dîner du vendredi 21 février 2020 pour découvrir et dévorer les plats imaginés par le chef Jérôme Faure pour l’Hôtel des Bains. Généreux de nature et fidèles à eux-mêmes, Pascal Perino et son fils Martin, ont profité de l’occasion pour ouvrir quelques jolies quilles provenant de leur cave aux 1500 références et 15000 bouteilles. À l’apéritif, les pots de rillettes de brochet, accra de truite et rouillé fumée, houmous de lentilles du Puy et Gougères au Comté ont planté le décor puis vinrent l’os à moelle et oignon rouge caramel de Syrah, baie de genièvre et moutarde aux herbes maison, le tartare de veau au bleu du Vercors et noix et le « thonthon flingueur », thon brûlé à la flamme aux épices, carotte et fleur d’oranger… Autant dire, un début de repas qui envoie du bon ! Passons au choses sérieuses, côté plats de résistance, difficile de résister longtemps entre les grenouilles en voyage (poivre secouant, cannelle, sumac), le filet de lotte, petits pois, vinaigrette passion, poutargue, la joue de cochon mitonnée à la mondeuse, escargots, tempura de pleurotes ou le ris de veau braisé à la Chartreuse verte, sabayon café, grué de cacao, panais, et on ne vous dit pas tout ! Après la célèbre cervelle des Canuts des Gônes à partager, place aux créations sucrées avec son les envies, le crémeux pamplemousse Campari, pamplemousse confit, meringue, sorbet pamplemousse cannelle, le chocolat Bonnat et les cerises Cherry Rocher ou le pot de crème à l’Antésite de Voiron et ses bugnes craquantes Maman. Oui, c’était chouette et on en redemande ! Pour information, l’Hôtel des Bains est ouvert 7 jours sur 7, au déjeuner et au dîner… Vous attendez quoi ?

Hôtel des Bains avec Jérôme Faure
Le « thonthon flingueur », thon brûlé à la flamme aux épices, carotte et fleur d’oranger.
Hôtel des Bains avec Jérôme Faure
Le pot de crème à l’Antésite de Voiron et ses bugnes craquantes Maman.



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Texte : Rédaction du magazine Exquis

© Crédits photos : ©Anthony Cottarel

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