Le Gault&Millau 2019 sacre Alexandre Mazzia cuisinier de l’année
Le guide Gault&Millau 2019 sort en librairie le 5 novembre
Le guide dénicheur de talents sort son édition 2019… 3 900 tables dont 400 nouvelles adresses, 300 jeunes cuisiniers de moins de 30 ans, 2 500 tables à moins de 30 € et 500 lieux pop.
Les 25 enquêteurs anonymes et les 100 correspondants de Gault&Millau sillonnent la France et ont à coeur de découvrir les nouveaux talents comme de valoriser ceux qui le méritent. Plus de 100 000 km parcourus, près de 3 000 établissements visités, plus de 1 000 notes qui changent, des promotions, des distinctions, un travail colossal pour parvenir à cette sélection et à ce palmarès, véritable photographie du paysage culinaire vu par Gault&Millau.
Alexandra Mazzia, cuisinier de l’année 2019
La consécration, pour Alexandre Mazzia, pourrait bien être aussi celle de Gault&Millau. Car voilà un cuisinier, s’il en est, que le guide a réellement vu grandir. Après l’avoir croisé au Ventre de l’Architecte, dans les constructions superbes et originales du «fada», Le Corbusier, c’est à un autre jeune et talentueux fada que Gault&Millau décidait d’attribuer la première Dotation Gault&Millau d’aide aux jeunes talents. A ce moment, le chef voulait voler de ses propres ailes, mais n’avait pas encore les moyens de s’installer et ne comptait que sur quelques aides familiales, encore modestes. Cette Dotation allait lui ouvrir des portes, celle des banques notamment, et lui permettre de s’installer du côté du Vélodrome. Il serait pourtant bien inexact de prétendre que Gault&Millau ait « inventé » Alexandre Mazzia. Car non seulement le trophée qui lui est attribué aujourd’hui est totalement légitime, indiscutable et indiscuté, mais il consacre un chef qui représente exactement toutes les valeurs que le guide prône dans sa sélection.
Les tendances de gastronomie révélées par la sélection Gault&Millau 2019
> Le renouveau des auberges de campagne
On les disait épuisées, obsolètes, vieillissantes. Mais voilà la nouvelle génération, celle de ces cuisiniers citadins qui veulent être au plus près de leurs produits et qui s’installent dans un environnement favorable. Grâce à des Amélie Darvas, Mathieu de Lauzun, Christophe Hay et bien d’autres, le terroir et ses auberges trouvent une seconde jeunesse.
> La santé à petit prix
C’est la course au mieux manger pour un prix minimal. Dans toutes les grandes villes, on trouve des menus à moins de 20 €, particulièrement au déjeuner, pour manger des produits sains et naturels cuisinés simplement, et qui s’adressent à tous. La thématique «quali»: un café, oui, mais d’origine, un thé de jardin, un pain renommé, une salade bien née, un salsifis, un poisson de ligne, une viande d’un élevage tracé… Dans le moindre bistrot, aujourd’hui, on sait que la différence se fait sur ces détails et au soin apporté au choix et à la qualité du produit.
> Les nouveaux lieux
Le guide en rassemble un grand nombre dans la catégorie «pop». Il est évident que cet univers culinaire est en expansion : des thématiques, des bars à vins, à cocktails, à soupes, à tout, des comptoirs de charcuterie, de fromage, des burgers, des bowls ou des kebabs de luxe, des salons de thé, des bibliothèques à manger ou des garages buffets, l’imagination n’est pas prête de se tarir, pour offrir une autre vision, une autre façon de passer un moment pour échanger, grignoter, snacker, s’alimenter…
> La cave, de plus en plus différenciante
Une bonne cave, ce n’est pas seulement un moyen de vendre du vin, c’est un marqueur des efforts consentis par l’établissement pour se distinguer. Celui qui sait choisir le vin sait sans doute aussi choisir ses produits, et porter attention à chaque détail de la prestation.
> La mise en scène
Qu’il soit dans un palace ou à un comptoir de bistrot, le client veut tout ce que le restaurant peut lui apporter: un théâtre, une mise en scène, une histoire qu’on lui raconte. Il veut rêver, et surtout ne pas s’ennuyer. Au diable les tentures ou les ronds de jambe, le faste, le prestige, et même la tradition peuvent être modernes, chez Bocuse comme chez Alexandre Gauthier, au Plaza Athénée comme chez Alexandre Mazzia.
> L’identité, une valeur Gault&Millau
Ce qui séduit nos enquêteurs, nos correspondants, mais aussi les utilisateurs et clients, c’est de se sentir accueilli, d’être chez quelqu’un de sentir que l’assiette est le prolongement de la salle et vice-versa, qu’il n’y a pas de tricherie ni de maquillage pour paraître. Dans un 10/20 comme dans un 19/20, l’ensemble doit être en harmonie, avec justesse et probité.
La palmarès complet Gault&Millau 2019
Cuisinier de l’année, nouveaux 5 toques et 4 toques, chef pâtissier de l’année, chef sommelier de l’année, directeur de salle de l’année, bistrot de l’année, grands de demain, jeunes talents… Découvrez le palmarès complet sur la page Facebook du magazine Exquis
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